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  • Chauffage: deux villes de l'Essonne chauffée grâce à la géothermie


    Deux villes de l’Essonne (Grigny et Viry-Châtillon) ont décidé de mettre en place un réseau de chaleur faisant appel à la géothermie. L’objectif d’un tel projet c’est de pouvoir approvisionner 120.000 logements en eau chaude à partir de l’hiver 2016.


    La géothermie adaptée aux villes densément peuplées

     

    L’idée d’un tel projet provient certainement du désir d’alléger la copropriété Grigny II (deuxième plus grande copropriété de France) de ses plusieurs millions d’euros de dette. Dette justement liée au coût du chauffage et à l’eau chaude sanitaire.

    Selon Frédéric Rey, Responsable des relations presse à Grigny II, il est persuadé de la réussite d’un tel projet. Selon lui, « les zones très denses en habitats sont les plus appropriées à ce type de projet » et que pour les zones pavillonnaires, ce type de projet ne serait pas rentable.

    C’est une société publique la SEER (Société d’Exploitation des Énergies Renouvelables) qui est en charge de la réalisation de ce projet. Pour le chauffage et l’approvisionnement en eau chaude, la SEER envisage de pomper dans une nappe souterraine à 1600 mètres de profondeur. Cela va permettre de capter la chaleur pour ensuite faire monter la température de l’eau d’un réseau de chauffage urbain. La géothermie couplée aux chaudières à gaz par exemple ou avec une autre énergie renouvelable (comme le bois) permettra de faire des économies sur la facture énergétique conséquente (prix du mWh moindre, 70 % d’économie).

    Il ne faudrait également pas oublier qu’une pompe à chaleur géothermique fonctionne avec un compresseur électrique, mais cela ne veut pour autant dire que la consommation en électricité va augmenter. Un compresseur électrique ne consomme que 30 % d’électricité. Enfin, ces dernières années, il est intéressant de retenir que de plus en plus de villes semblent intéressées par ce type de projet. Avant Grigny et Viry-Châtillon, d’autres villes comme en Île-de-France, comme à Arcueil (Val-de-Marne), Rosny-sous-Bois et Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), ou Bagneux (Hauts-de-Seine) ont déjà décidé de participer à ce type de projet.

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